Dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD), le numéro 6 sur « l’eau et l’assainissement » fixe l’objectif de 2030 pour réaliser l’accès universel à un assainissement et à une hygiène adéquats et équitables ; améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant les décharges et en minimisant les rejets de produits chimiques et de matières dangereuses ; et réduire de moitié la proportion d’eaux usées non traitées.
La durabilité est considérée comme le facteur clé dans le secteur du traitement de l’eau, tant pour les eaux usées urbaines que pour les eaux usées industrielles, en cherchant à optimiser les ressources et à reconvertir les excédents en nouvelles ressources qui permettent d’atteindre l’autosuffisance dans tous les processus de traitement de l’eau.
L’industrie a internalisé les objectifs de développement durable et ceux-ci font partie de la gestion quotidienne des entreprises, avec 5 tendances dans le secteur du traitement de l’eau.
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L’INCORPORATION DE TECHNOLOGIES NÉCESSITANT UNE CONSOMMATION D’EAU RÉDUITE
Un bon exemple serait le processus circulaire de traitement de l’eau pour l’évaporation du lait avec une technologie qui consiste en un réacteur biologique à membrane pour traiter l’effluent, obtenant ainsi une eau exempte de solides. Elle passe ensuite par une étape d’osmose inverse qui retient les sels et les solides dissous, ce qui permet d’obtenir une eau traitée de qualité potable. Le projet a permis de s’assurer que l’eau traitée peut être réutilisée dans des processus qui ne sont pas directement en contact avec la production laitière.
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L’INCORPORATION DE PROCÉDÉS DE PURIFICATION AXÉS SUR LA RÉUTILISATION
L’incorporation dans les processus d’épuration de nouvelles configurations de technologies membranaires qui permettent la réutilisation de l’eau, car, en tant que barrière physique, elles empêchent le passage des bactéries et des virus, jusqu’à une qualité bien inférieure aux limites de rejet.
L’Espagne est le leader européen de la réutilisation de l’eau, car c’est le pays qui produit le plus grand volume d’eau réutilisée. Elle se classe au cinquième rang mondial en termes de capacité de réutilisation installée, avec 450 hectomètres cubes d’eau réutilisée par an (entre 7 et 13 % du total).
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AMÉLIORER LE BILAN ÉNERGÉTIQUE DES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES ET DES USINES DE PRODUCTION DE BIOGAZ
Nouveaux procédés de contrôle permettant de réduire les coûts énergétiques sans diminuer les performances de l’épuration/purification au moyen de systèmes SCADA (supervision, contrôle et acquisition de données). Également, les systèmes de traitement des boues par MBR, la filtration antibactérienne de l’eau à large spectre, l’analyse de la bioindication dans les systèmes de traitement de la technologie MBR, les systèmes de flottation automatisés à haut rendement.
Une section spécifique devrait être consacrée aux technologies anaérobies avec l’incorporation de réacteurs à forte charge adaptés aux déchets hautement biodégradables et à la récupération d’énergie par la production de biogaz.
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MISE EN ŒUVRE DE SYSTÈMES INTELLIGENTS EMBRASSANT LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE.
Mettre en œuvre des modèles d’intelligence artificielle qui aident à prévoir les niveaux de produits chimiques dans les stations d’approvisionnement et de traitement de l’eau à partir de variables en temps réel.
Antimousses biodégradables à très haute efficacité et fabriqués en solution aqueuse pour une meilleure élimination par le milieu naturel.
Des coagulants naturels qui réduisent la consommation, protègent l’environnement et les installations de traitement.
Les bio-améliorateurs sont des micro-organismes naturels qui sont associés à des traitements biologiques pour améliorer les effluents et optimiser les coûts de traitement.
